Amour : hasard ou destin?

Sommes-nous voués à ce que nos chemins se rencontrent, ou l’introduction de l’âme soeur dans notre vie serait le pur fruit du hasard?

Hasard, n.m. : Puissance considérée comme la cause d’événements apparemment fortuits ou inexplicables : Rien n’a été laissé au hasard.

On pourrait bien sûr dire que c’était une coïncidence, que l’on était à la bonne place au bon moment, que le café que j’ai malencontreusement renversé sur ta robe en sortant de chez Starbucks était un accident et que ça adonne comme ça que j’obtienne ton numéro de téléphone… Que rien de notre rencontre n’était calculé.

Destin, n.m. : Avenir, sort réservé à quelque chose, conditionné par un fait extérieur inéluctable ou par sa nature propre.

Pour ma part, je joue maintenant la carte du destin. J’ose croire que je rencontre des gens parce que c’était prévu ainsi, et que ces personnes sont placées sur mon chemin pour m’apprendre quelque chose, me faire vivre quelque chose. J’ose croire que les causes et effets de mes actions, mais également des tiennes, façonnent ce truc que j’appelle le destin, cette façon de voir la vie où rien n’arrive pour rien.

J’ai réalisé récemment qu’il m’arrive trop de coïncidences et j’imagine qu’à un certain degré, c’est la même chose pour toi. Comme par exemple, de tomber sur une amie de longue date alors que dans l’heure précédente tu pensais à elle, de vivre un semblant de déjà-vu ou encore de connaître-sans-le-savoir-sur-le-feeling la prochaine chanson qui va jouer à la radio. Weird, hein?! Maintenant, je ne m’en étonne plus; j’analyse la situation. Et ces multiples analyses me font prendre conscience de quelque chose : les coïncidences sont un peu comme les points de repère du destin. Bref, un beau mélange de mystères et de surprises au travers duquel on cherche un sens à tête reposée. Depuis peu, je me suis rendu compte que d’accepter ce qui arrive peu importe la tournure des événements me fait beaucoup moins douter de moi-même. Je n’emploie presque plus les termes « si j’avais fait » ou « si j’avais dit ». Je me dis maintenant que même dans l’adversité, à ce moment-là, j’ai pris la meilleure décision.

Et ce l’était lorsque j’ai accepté ton invitation à prendre un verre, pour finir couché en cuillère dans ton lit jusqu’au matin levé.

C’était aussi la meilleure décision d’accepter ton départ, trois ans plus tard sans faire de drame; d’en pleurer des jours et des nuits, plutôt que de virer l’appartement à l’envers sur le moment, simplement pour te montrer à quel point mon bonheur comptait plus que le tien. Ça s’est passé comme ça, parce que ça devait se passer comme ça, point barre. Au diable les regrets bourrés de « j’aurais donc dû ».

Sommes-nous donc voués à ce que nos chemins se rencontrent? Je pense que c’est le cas. Je dirais même que nos histoires se terminent pour la même raison, parce que ça fait partie du plan, sans vraiment qu’on sache pourquoi. Je sais que j’en demande beaucoup à ton ouverture d’esprit en ce moment, mais si jamais je peux te donner un conseil (évidemment tu n’es pas obligé de le prendre) : cesse de chercher l’amour, de forcer la nature des choses pour de l’amour fastfood. Laisse l’amour, d’un soir ou d’une vie, te tomber dessus et apprécie. Pour la suite des choses, le destin saura s’en occuper.

Et toi, t’en penses quoi : hasard ou destin?

 

Source de l’image: [Pexels]

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *