« On reste amis? » Non, merci…

Dando par Alexas_Fotos

J’ai jamais compris cette phrase. Pourquoi deux êtres, qui ont tenté l’amour, décident de rester amis? Est-ce sain? Dans ma tête, non! Je m’explique, avant de me faire pitcher des roches. Je reste ouverte à comprendre ceux qui pensent l’inverse de moi, chaque relation est unique. Je généralise les miennes, c’est tout!

Quand je mets fin à une relation, c’est que la personne, je ne la vois plus dans ma vie. Pas de place pour elle. On a (parfois) été d’abord des amis, ensuite des amants et pour finir des amoureux. Et là, l’option 3 n’est plus possible dans ma tête, j’atteins un point de non-retour. C’est pas que je déteste la personne, mais je ne me vois pas bruncher avec lui le dimanche matin. On pousse la luck et on se présente nos nouveaux conjoints respectifs? « Mon amour, voici Untel, j’ai mis son pénis dans… » OK vous comprenez? Et pourquoi pas donner nos petits conseils sexuels à sa nouvelle dulcinée? Non, ça ira. Cet ex-là, je l’ai fait entrer dans mon intimité, il m’a vu pleurer, rire, être fâché. Cet ex-là peut en tirer une certaine fierté, voire un pouvoir. Je ne veux pas entendre : « Oui mais toi, je te connais. » Comme si les gens ne changeaient pas. La preuve, j’ai changé d’idée sur cet homme qui est passé de l’amoureux à l’ex. Certains l’ont mal pris, n’ont pas compris ma décision. « C’est pas toi, c’est moi »…

Y’a aussi l’option de terminer une relation, car ça ne prend pas le chemin qu’on voudrait. On a été d’abord des amis, ensuite des amants, et là… ça stagne à ce niveau. On voudrait plus, mais pas lui. Mais, il est très ouvert à nous revoir, quelle gentillesse de sa part! Donc, pour notre santé mentale, on cessera de le voir, car les sentiments sont bien installés de notre côté. L’ancien amant s’ennuie de nous, il aimerait qu’on reste amis. Mais comme des aimants en quête de fusion physique, nos deux corps finiront enlacés. Oups… Ensuite le regret, la peine, l’espoir (!?) seront là pour le party. Le cerveau prendra alors les commandes. Last call, les lumières ouvrent, on réalise qu’on ne peut être amis avec ces sentiments. On prend du recul, on ignore ses appels, les (maudits) souvenirs Facebook et on continue notre chemin.

Finalement, on réalise que les amis qu’on a autour de nous, c’est amplement suffisant. On est comblé. Alors, on n’a pas de place pour les ambiguïtés et les pensées qui nous torturent. Pas de malaise, juste du bon.

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