Simplicité volontaire de la complexité relationnelle

« Je ne veux pas que ça soit compliqué, je veux juste être bien. »

Ah oui? Ben coudon! Une chance que tu me l’as dit parce que jusqu’à ce que je swipe ta face à droite, moi je cherchais quelque chose de ben compliqué.

Compliqué à souhait! J’espérais que t’aies un jumeau qui prenne ta place quand t’en as assez, que tu vives en Suède et qu’on puisse se voir juste deux fois par année, que ta cousine soit ton ex, que tu te prennes pour un serpent et que tu parles le Fourchelang, et j’en passe. La liste est encore bien longue, et je t’épargne les plus louches.
Mais tsé? Ça me fait rire quand j’entends ce genre de phrase-là. « J’veux juste que ça soit simple. » C’est sûr que moi aussi j’veux que ça soit simple.  J’aimerais ça ne pas me poser trop de questions. Savoir quand est-ce qu’on passe de la période « on date » à « on se fréquente » sans qu’il y ait de malaises et de malentendus. Savoir qu’on s’apprécie mutuellement et que y’aura pas de drama. Aussi, j’aimerais ben ça qu’une lumière orange s’allume pour m’avertir s’il y a anguille sous roche. J’aimerais surtout ça le savoir avant que l’anguille se transforme en baleine et que j’aie perdu mon temps avec toi pendant quatre mois de ma vie.

Si c’était simple, on serait tous en couple. Mais j’te l’dis. C’est sûr que ça va être compliqué des fois. J’ose croire pas compliqué pour qu’on s’arrache la tête, mais un peu pour qu’on se pose des questions. Sur toi, sur moi, sur nous. Parce que la mauvaise communication, j’vais t’le dire ça aussi, ça arrive sur un moyen temps. Souvent en début de relation parce qu’on se connaît peu. On doit se faire nos marques, nos repères, nos propres règles. Et c’est à deux qu’on va se construire nos propres habitudes, nos insides et un passé commun et unique.

Faque si comme moi tu veux aborder la complexité relationnelle par la simplicité volontaire, swipe à droite!