Tu me manques

T’es partie depuis tantôt. Tantôt ça fait sept heures. Sept heures à regarder l’heure toutes les dix minutes, à regarder un peu partout parce que j’sais pas si tu le sais, mais t’es partout. Justement. J’ai le GPS qui me flashe toujours ton nom.

Je cherche ton odeur. J’ai souhaité que t’oublies un t-shirt. J’ai même semi réfléchi à en prendre un des tiens et à le cacher. Pis le sortir en cas d’urgence. Quand y’a trop de « t’es pas là dans mon lit ». Pis j’ai aussi pensé t’en laisser un, si jamais t’avais voulu un p’tit bout de moi. J’le sais que du linge c’est pas des bras, mais en attendant de se revoir, ça fait la job. Un peu.

J’me cherche des raisons pour te texter. Juste pour te lire. Voir apparaître ta p’tite face dans une bulle et sourire. J’pense que des fois, j’ai juste un peu peur que tu m’oublies pis un p’tit texto qui dit rien, ça peut vouloir dire bien des affaires. Tsé.

J’me demande quand est-ce que j’vais te revoir. J’suis pas du style à te mettre de la pression, mais j’aimerais que tu fasses ça vite. Au pire, viens donc me voir dans un rêve. J’vais essayer fort fort de pas me réveiller et d’me convaincre que les rêves, c’est aussi la vie.

Ton sourire me fait craquer. Quand tu souris, c’est comme si une autre vie apparaissait sous mes yeux. Une vie où y’a du heureux dans le moment présent.

J’ai même envie d’écrire sur mon c.v. que j’te connais. J’suis pas mal certain que ça m’aiderait et qu’il y aurait plein de gars jaloux de cette expérience. Je prendrais un stage de cinq minutes avec toi, ce soir, drette là. Je t’embrasserais pendant quatre minutes et demie, et le temps restant, j’le passerais à avoir hâte au prochain stage en te regardant. Pis en me disant que t’es tellement une magnifique personne.

J’me demande ce que tu fais en ce moment. J’ai le goût de croire très fort que tu penses à moi. Que j’te manque. Que tu me cherches toi aussi, un peu partout chez toi. Que tes bras me cherchent. Que tes lèvres se demandent un peu quoi faire parce que leur occupation préférée des dernières heures était d’être collées sur les miennes.

Ce soir, tu me manques. J’te l’ai écrit au moins dix fois dans des textos. Mais là, je l’écris à tous ceux et celles qui veulent bien lire ce texte, pour qu’ils sachent que ça, ça se peut et que ça finira par leur arriver aussi. Au moment où il le faudra.

[Source de l’image : designerpics]

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