À toi qui te demandes pourquoi…

Le tourbillon du temps des Fêtes est passé, te laissant seul sur ton divan, le ventre plein, la tête aussi. Tu as enfin le temps de faire ton bilan, écrasé devant la télé après un dur retour à la réalité. Te cherchant quelques résolutions pour la nouvelle année, tu te mitrailles de questions sur les différentes facettes de ton existence. Pourquoi tout ça m’arrive à moi, pourquoi c’est encore moi qui me retrouve dans cette situation, pourquoi est-elle partie, pourquoi ai-je tout bousillé, pourquoi ci et surtout pourquoi ça?

Pourquoi, pourquoi et… pourquoi?

C’est simple, il n’y a qu’une réponse qui les regroupe toutes : parce que.

Parce qu’il fallait que ça arrive ainsi, parce que tout était en place pour que cela se produise, parce qu’il manquait peut-être quelque chose, parce que tu as une leçon à tirer de la situation, parce que la vie et son timing qu’on croit souvent douteux en ont voulu ainsi!

Voilà, tout simplement. Parce que.

Je rajoute une question dans ton tourbillon; pourquoi toutes ces questions?

À t’envoyer toutes ces questions au visage, tu en viens à oublier tout ce qui fait ta chance, tout ce qui te rend spécial, tout ce qui fait qu’on tient à toi. C’est bien la prise en charge et l’introspection, mais il ne faut pas perdre de vue cette magie qui nous entoure. Ce n’était pas ce que tu voulais, tu en as assez, ça ne se passe pas comme tu l’aurais souhaité? Je te comprends… vraiment. Mais vivre, c’est un peu comme voyager, c’est rare que tout se passe comme on l’avait planifié et c’est ce qui rend chaque expérience unique et fantastique, mais peut-être juste pas sur le coup.

Parce qu’il faut partir pour découvrir de nouveaux horizons, parce qu’il faut oser pour vivre de nouvelles expériences, parce qu’il faut parfois se perdre pour se faire surprendre, parce qu’il faut refaire confiance pour revivre un peu.

Parce que tu mérites ce qu’il y a de mieux, parce que tout ça est possible lorsqu’on le laisse arriver, parce que tu en es capable, et parce que je te le souhaite, cher ami.

 

On se reparle bientôt…

 

Oli.

 

[Source de l’image : Le renard par Pascal Leduc]

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