Quand l’amour à distance ne fonctionne pas

C’est fou comme ça cliquait entre toi et moi.

Les premiers moments de mon côté n’étaient pas si clairs, mais je voyais dans tes yeux qu’il y avait quelque chose d’inexplicable qui se passait, quelque chose qui criait : Heille! On essaie-tu, pour voir?

Moi, j’avais peur. Peur de te faire confiance, de te faire entrer dans mon monde, celui que j’ai refusé à tellement d’autres, avant toi. Mais bon, il arrive des moments inexplicables dans la vie où on plonge. On plonge la tête la première sans se demander s’il n’y a pas une roche au passage qu’on va heurter ou si c’est assez creux dans l’eau… on fait juste y aller. Puis on fait confiance.

Toi et moi, c’était quelque chose qu’on essayait, avant de partir chacun de notre côté pendant plusieurs mois. On voulait voir si ça aurait du potentiel peut-être un jour, lorsque les circonstances de lieux seraient plus en notre faveur. Ça en avait tellement, en plus. Pourtant, la distance joue son rôle. Elle fait douter. Elle remet en question. Elle met sur ton chemin d’autres options qui seraient également plausibles. Elle finit progressivement par te faire oublier. C’est ce que la distance fait. Elle a fait ce qu’elle devait faire de ton côté.

Pour ma part, je ne sais pas si elle m’a oubliée, mais je ne l’ai du moins pas ressentie. Je savais qu’elle existait, mais elle n’a pas joué son rôle envers moi. Au contraire, j’avais encore plus envie de te voir. Je t’imaginais avec moi où j’étais, j’imaginais les genres de projets qu’on pourrait avoir, j’étais tellement heureuse quand tu m’écrivais, et je parlais même à des gars qui auraient pu avoir un potentiel de compatibilité avec moi que j’étais pas mal beaucoup intéressée par un gars à l’autre bout du monde présentement. Et c’était ridicule étant donné le peu de temps qu’on avait passé ensemble, mais tsé dans la vie quand tu le ressens, il n’y a pas de justifications à donner. C’est clair, c’est simple. Et toi et moi, c’était tellement ça. Je savais qu’on se reverrait, et qu’on oublierait la distance qu’il y a eue le temps de se le dire.

À un certain moment, tu as commencé à m’écrire de moins en moins, mais je te faisais confiance. Naïvement, probablement? Sans doute. Depuis des années que je n’avais pas ressenti cette émotion, alors je faisais confiance à mon instinct. Il va sans dire que mon instinct n’est pas encore à point, malgré tout le travail que j’y ai fait depuis les dernières années.

Finalement on ne se reverra pas, malgré ma certitude à ce sujet. J’étais ton second plan, au cas où celui que tu as actuellement n’aurait pas fonctionné. Tu es chanceux, j’étais prête à plonger (en fait, j’avais déjà plongé) pour remplir ce rôle. Et maintenant, je réalise que la vie m’a rendu un beau service; je ne suis pas un second plan.

Toi par contre, tu étais mon premier plan, et je sais que j’aurais été parfaite pour toi. Bro, tu viens de passer à côté de quelque chose.

 

[Source de l’image: Pexels]

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *