Quand l’amour n’est plus au rendez-vous…

«  Quand on s’est aimé et qu’on a rompu… où va tout cet amour? »
– Carrie Bradshaw, Sex and the city

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Lorsque nous sommes en couple depuis de nombreuses années, un confort s’installe. On a besoin d’avoir une certaine sécurité et un attachement qui permettent de solidifier davantage la relation. Le danger, c’est d’être trop longtemps dans sa zone de confort. À force de rester dans cette zone, on risque de tomber dans une routine monotone et un jour, on se réveille. On réalise que l’on n’est plus bien. Que l’on ne veut plus ça. Et on panique!

Il arrive parfois que l’amour nous file entre les doigts… La passion ne dure pas, ça on le sait. Mais l’amour oui. L’amour peut durer si on s’en occupe. Être en couple, ça demande un petit effort et il faut avoir le désir de vivre à deux.

On dit toujours que la routine tue un couple.
Je crois plutôt que ce sont les gens qui sont dedans qui la tue.

Alors, que fait-on quand on s’ennuie dans notre couple au quotidien? Que notre chum ne prend plus soin de nous? Qu’on remet notre couple en question? Qu’on a envie d’aller voir ailleurs? Qu’on sent que l’amour s’envole?

On lève le drapeau rouge.

Et on le lève très très haut.

Ok. Il n’y a rien de gagné, mais il n’y a rien de perdu non plus. C’est seulement que le couple s’est oublié depuis quelques temps. On a omis de mettre du gaz dans le moteur. Alors, on doit passer en mode ATTACK!

Il est temps d’agir.

Et ça commence par de grosses discussions avec le chum! En fait, ça doit être la première chose à faire. On parle, on jase, on discute, on se dit tout. Pas le choix. (On a aussi le droit de pleurer un peu). On exprime nos émotions (pas le choix non plus). On devrait TOUJOURS faire ça. Pas juste quand ça va mal. Alors, on élabore ensemble un plan de match pour se reconquérir. Parfois, ça ne prend pas beaucoup de choses: plus de temps ensemble (du temps de qualité), plus de projets, plus d’attention, plus de câlins, plus de soirées sans les enfants, etc. On rebâtit notre couple tranquillement. Cela peut prendre du temps.

C’est normal d’avoir des gros coups de vent dans un couple. La vie est constituée d’obstacles à affronter et c’est toujours le couple qui finit par écoper. La job, la mort, la maladie, l’argent… tout ça peut fragiliser un couple. Solidement. C’est pour ça qu’il faut toujours en prendre soin. Une grosse tempête peut même le détruire. Est-ce qu’on peut s’en sortir? Oui. Si l’amour est là et s’il y a le désir profond des deux personnes de rebâtir le couple. Ça prend de l’aide. Ça prend de l’énergie. Si l’un des deux ne veut pas mettre la même énergie ou n’a pas la même intention, on se dirige vers un mur.

Est-ce vraiment la fin?

On se questionne. On ne sait plus ce qu’on veut. On n’est plus certaine de l’aimer. On n’est plus comblée. On veut autre chose. On a besoin de liberté. On rêve de quitter le nid d’amour. On rêve d’un petit lieu paisible et… seule. On commence à considérer sa vie sans lui. On est ailleurs.

On ne veut pas lui faire de peine. On ne veut pas briser tout ce que l’on a bâti. On ne veut surtout pas regretter. Faire la pire erreur de sa vie. On est attaché. On a le condo. Les chats (ou les enfants). Les meubles. Les amis communs. La belle-famille. On a les souvenirs. L’attachement. Les habitudes. Les maudites habitudes. La sécurité.

Et une crainte. Une peur énorme de tout quitter.

Est-ce que je fais la bonne chose? Est-ce que c’est juste une passe? Est-ce que ça peut revenir? Est-ce vraiment la fin?

On quitte son chum le jour où l’on n’y croit tout simplement plus. Lorsqu’il n’y a plus d’issue. Plus d’espoir. Lorsque l’on ne veut ou ne peut plus faire d’efforts. Lorsqu’on a eu le temps d’y réfléchir, qu’on a viré la situation de tous les côtés et que tout ça revient au même constat: c’est fini.

Dans notre coeur, on le ressent. Il n’y a plus de retour en arrière. On se permet d’écouter la petite voix qui nous dit qu’il est temps. Une fois qu’on laisse émerger nos pensées, qu’on se permet de laisser tomber ce que notre (foutue) tête nous dit, on finit par réaliser des choses. Ce n’est pas toujours facile. On refuse de le croire. Finalement, on se rend compte que c’est la seule chose à faire. Et dans ce temps-là, il faut tirer sur la plogue.

C’est aussi difficile de quitter un homme que de se faire laisser. La différence, c’est que le deuil commence avant la rupture. On peut y réfléchir pendant des mois avant de faire le grand pas.

Je suis pour les ruptures. Je suis surtout POUR le bien-être. Pour l’épanouissement. Pour les gens qui se laissent, car ils décident que c’est mieux pour eux. Qu’ils vont mieux évoluer séparément. Ils ont décidé de se choisir. Ils ont choisi la paix. Parce qu’il arrive parfois qu’on arrête de s’aimer. Tout simplement. L’amour n’est pas éternel. L’amour s’éteint s’il n’est pas alimenté. On évolue et on finit par prendre des chemins différents. Je suis surtout pour les relations saines. Pour les relations épanouissantes. Pour les relations d’amour. Et parfois, il est mieux de se quitter que de mourir à petit feu dans une relation qui ne nous apporte plus rien.

Mais! Je suis CONTRE les relations jetables. Contre la consommation excessive. Contre le fait de se quitter sans essayer de s’aider. Sans faire d’efforts. Parce que le chum n’est pas assez parfait ou parce qu’il est comme si et comme ça. Parce que le gazon est plus vert chez le voisin.

Parce que non, le gazon ne sera pas plus vert.

Il va être différent. Ça va être autre chose. Il faut juste être prête à faire le pas et ne pas revenir en arrière. Assumer ses choix et ses désirs. On ne saute surtout pas la clôture. On sort par la grande porte.

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