Être heureux en amour et au travail en même temps, est-ce possible?

 

On ne s’aperçoit pas toujours que l’on parcourt chaque jour un nouveau chemin.

– L’Alchimiste, Paulo Coelho

 

Dans la vie, il existe deux types de personnes.

Il y a les gens qui vont en ligne droite sans se poser trop de questions.
Et il y a les gens qui font des zigzags.

J’aurais aimé appartenir à la première catégorie. Ça me semble tellement plus simple! Mais la vie préfère que j’essaie tous les chemins. Et vous?

Êtes-vous de ces personnes qui doivent tout essayer pour savoir ce qui vous convient?

Quoi que ce n’est pas si déplaisant que ça explorer… On explore. On chasse. On part à l’aventure. On est en quête.

J’ai toujours cru que la quête de l’amour et du travail, c’était sensiblement la même chose. On aspire tous à être épanoui et heureux autant professionnellement que sentimentalement. La quête de ces deux sphères principales de notre vie me parait presque identique. La démarche est quasi la même.

La quête amoureuse peut parfois s’avérer être une grande épreuve. À force de chercher le grand amour, on finit par s’épuiser et même perdre espoir. On essaie très fort de trouver. On analyse notre vie. On en parle et on en reparle. On teste des choses. On rencontre. On abandonne. On croit que l’on retourne à la case départ. On passe ses soirées à chercher. Toutes nos conversations sont tournées vers la même chose. On ne sait plus ce que l’on veut. On prône notre liberté. On ne veut plus rien savoir des hommes. Et on se lasse. On se met à chercher de nouveau. On ne sait plus trop ce que l’on cherche. On rencontre des hommes. Ah, non ce n’est pas le bon. On se décourage. On cherche de l’aide. On se recentre. On finit par savoir ce que l’on cherche. (Mais le sait-on vraiment?)

Puis un jour, on rencontre quelqu’un de bien qui nous fait oublier toutes les épreuves que l’on vient de traverser. On se dit: « ça en a valu la peine! »

Ça a valu la peine de chercher longtemps (parfois pendant des années).
Ça a valu la peine de ne pas se contenter.
Ça a valu la peine de prendre du temps pour soi pour forger sa personnalité et se découvrir davantage.

Oui, ça en a valu la peine cette période de célibat.

La quête du travail, c’est exactement la même chose.

(Relisez le paragraphe en changeant le mot amour pour travail.)

Parce que peu importe ce que l’on cherche, le processus reste le même. On cherche uniquement à être bien tout simplement. Ce sont les deux sphères de notre vie qui occupent le plus notre emploi du temps (et nos pensées), mais ce sont celles qui nous empêchent souvent, lorsqu’elles ne nous conviennent pas, de vivre pleinement notre bonheur. (Ah! le fameux bonheur…)

Une quête peut s’éterniser. Tout dépend du travail à faire ou du chemin à parcourir. On peut partir de très loin. Si l’on marche lentement ou que nous avons un gros bagage à transporter, la route peut être longue et… pénible. Il arrive aussi que l’on rencontre plusieurs obstacles sur notre chemin. Même si ces obstacles nous ralentissent, cela nous permet de nous remettre sur le bon chemin. Notre chemin. Même s’il est rempli de zigzags, c’est notre chemin pareil. Bon.

Pouvons-nous arrêter une quête en cours de route?

Parfois, on a juste envie de tout abandonner. S’asseoir dans le fossé et regarder les gens passer. Regarder la parade. Je crois qu’on finit toujours par reprendre la route. On a besoin d’avancer.

Il faut surtout lâcher prise. Et non abandonner.
On ne peut pas aller plus vite que le temps. Ni plus vite que la vie.
Il faut mettre ses énergies à la bonne place.
Il ne faut jamais arrêter de croire.
C’est ce qui nous permet d’avancer et de vivre.

Une quête prendra le temps qu’il faudra. On a souvent beaucoup de choses à apprendre et à comprendre avant de trouver ou d’arriver à destination.

Pouvons-nous être heureux au travail et en amour en même temps?

On a souvent tendance à croire (ou plutôt: j’ai tendance à croire) que le bonheur n’est pas toujours dans toutes les sphères de notre vie en même temps. C’est rare que tout va bien en même temps, n’est-ce pas? Une célibataire va avoir une job de rêve. On trouve l’homme de notre vie, mais notre job nous fait chier. Avouez que c’est rare que ça va bien dans TOUTES les sphères de notre vie en MÊME TEMPS. Non? On se dit souvent: « Je vais être vraiment heureux lorsque je vais avoir un chum. », «  Je vais être heureuse lorsque je vais trouver la job de mes rêves. », «  Je vais être heureuse lorsque je vais avoir perdu 10 livres. » On a tout faux.

Le bonheur n’est pas le résultat d’une quête. C’est un état d’esprit, peu importe la situation dans laquelle on se trouve. (Je dois tout de même avouer qu’il y a des situations plus propices au bonheur que d’autres.) Avoir un emploi qui ne nous convient pas, un chum qui ne nous comble pas, un porte-feuille vide ou une santé fragile ne sont pas toujours des situations qui nous aident. Il faut tout simplement apprécier ce que l’on a. Simple de même! Ce sont toujours les situations les plus difficiles qui nous font grandir. Et c’est toujours après avoir vécu une période creuse que l’on devient reconnaissant envers la vie. On apprécie davantage les petites choses. Ce sont les petits détails qui comptent. Oui! C’est un courriel sympathique d’un collègue de travail. C’est une nouvelle idée de projet. C’est une rencontre soudaine dans un parc. C’est le premier baiser d’une nouvelle conquête. C’est l’amoureux qui est toujours présent malgré la tempête. C’est la possibilité de trouver de nouvelles avenues dans notre vie.

Oui, c’est possible d’avoir un travail qui nous donne des ailes tout en étant comblé d’amour. Il est possible d’avoir les deux lorsque nous sommes réceptifs à les accueillir. Sans blocage. Les deux n’arrivent pas toujours en même temps. Il faut être patient. Il faut s’écouter. Il faut rester attentif.

La vie ne sera pas plus belle une fois arrivé à destination. Le trajet doit l’être tout autant. Il n’y a rien de plus beau que de voir de beaux paysages. De les ressentir. D’apprendre. De découvrir. De réaliser que nous prenons une autre direction et que cela nous convient. D’accepter que le but fixé n’est peut-être pas celui qui nous rendra heureux.

Le bonheur, c’est aussi de se dire que l’emploi de ses rêves ou l’homme de notre vie ne sont peut-être pas dans nos vies en même temps, mais que le monde est à nous.

Parce que oui, nous avons le pouvoir d’être heureux. Ici et maintenant. (Tadam!) Sans attendre. Nous pouvons prendre le chemin dont nous avons envie. Changer de direction à tout moment. Prendre une route qui nous semble plus jolie. Personne ne pourra nous arrêter. (Oh que non!)

Sur ce, je vous laisse, je suis sur la route vers ma Légende Personnelle.

 

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