C’est là, devant moi. J’oserai? Je me dis que c’est peut-être pas pour moi, je suis l’intruse dans la place. Je veux prouver quoi à qui? Mais bon, je me lance. Je n’ai rien à perdre, je crois? La peur, la nervosité. Mon cœur bat si fort. Je l’entends dans mes oreilles. Toute cette aventure me remplit d’excitation.
La montée… Les pulsations augmentent. L’appréhension, ouf le désir. Et là, la descente, le vent, les craintes. Le moment où on se demande, mais dans quoi me suis-je embarquée!? Ensuite, il y a un beau mélange de rires et de cris.
La descente. Intenses sensations. Mon pouls est encore accéléré. Je sens le vent sur ma peau, mais il a disparu. C’est de cette façon que je me sens depuis la rencontre. J’ai le goût de rire et de pleurer quand j’y repense. Un « Wow » rempli de « Eurk »… L’image est terrible. Mais les extrêmes désignent mes sentiments, si opposés. L’envie et la peur. Je lâche prise, c’est ce qu’on m’a dit de faire. J’aimerais tant tout contrôler, mais je n’y arrive pas. J’ai l’impression que tout repose sur lui. Sur ses doutes, son mystère. Celui que je trouve sexy et qui me révulse à la fois.
Il est un stéréotype sur deux pattes… Un cheval sauvage, je l’observe et j’aimerais l’apprivoiser. Le comprendre. Suis-je une simple amie pour lui? Ou pourrions-nous construire quelque chose de solide ensemble? J’ai besoin de savoir, mais je refuse de poser LES questions. Elles me font si peur. J’y pense souvent, trop même. Et je dégage quelque chose de super zen pour lui, ce qui est totalement faux. L’intrus encore. Je ne sais pas si je referai un deuxième tour. J’aime ces montagnes russes? Aucune idée.
(Source de l’image: Flickr)