Quand #YOLO rime avec #SOLO

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Plus que jamais la quête du bonheur est présente dans nos vies. Dans nos pensées. Dans nos faits et gestes. Le bonheur éternel. Être heureux continuellement. Profiter de chaque moment comme si c’était le dernier. Vivre à 100 milles à l’heure pour goûter à toutes les petites parcelles de bonheur.

 

You only live once qu’on dit. YOLO gang. YOLO.

 

Bon, je préfère nettement mieux UVAV (Une vie à vivre). Passons.

 

La notion de profiter de la vie. De vivre pleinement et sainement. De toujours faire en sorte de vivre des expériences pour ne pas regretter de ne pas les avoir fait un jour. Tout ce concept-là, c’est vraiment extraordinaire. Le jour que tu décides de vivre ta vie comme tu l’imagines, c’est merveilleux. Choisir d’être heureux. Je ne pourrais jamais mettre en doute cet aspect.

 

C’est juste que…

 

Ça me porte à réfléchir. Réfléchir justement à notre concept du bonheur. Notre concept du YOLO qu’on aime dont ben parler. Qu’on aime dont ben afficher…

On ne se cachera pas le fait qu’on vit dans une société Me, myself and I et que trop souvent notre bonheur peut passer en premier. On a décidé de se choisir avant les autres. On veut tout. On veut être libre surtout. Libre de vivre à notre façon. La quête de la liberté est tellement forte. Vivre sa vie comme on la voudrait.

 

D’un côté, j’ai toujours prôné le fait de se choisir, mais souvent on est tellement à la recherche du bonheur qu’on finit par passer à côté du bonheur pareil. On veut tout vivre. On ne veut surtout rien manquer. Tsé le #FOMO (Fear Of Missing Out).

 

FOMO, YOLO… ça finit juste par être du n’importe quoi. Rien de vraiment profond finalement.

Parce que vouloir être partout, tout vivre, tout voir, tout sentir, tout toucher…on finit par devenir blasé. On n’apprécie plus réellement.

 

Ça veut dire quoi YOLO au fait?

 

Coucher avec le plus de monde possible? Faire le plus de trips possible?

Se perdre à en oublier qui l’on est vraiment?

Est-ce qu’être en couple, ce n’est plus vivre avec le concept YOLO?

Est-ce que la vie trippante s’arrête quand on s’engage dans une relation?

Est-ce qu’être en relation c’est synonyme d’être emprisonné?

Est-ce que la liberté c’est de coucher avec tous les hommes que l’on désire?

 

C’est certain que chacun vit son YOLO comme il l’entend.

 

C’est juste que…

 

 

Je me pose des questions. Oui. Oui. Je me pose des questions!!! Je trouverais ça triste de voir que la majorité des gens de notre génération pense que oui. Triste de savoir que la liberté ne s’arrête pas juste à coucher avec qui on veut quand on veut.

J’ai toujours proclamé haut et fort que c’est dont ben important de vivre sa vie avant d’être en couple. Que c’est dont ben important de faire des rencontres. De voyager. De faire des trips de célibataires. Etc. Etc. Etc.

 

J’y crois encore.

 

S’éparpiller, c’est bien. C’est aussi bien de chercher ce que l’on veut. D’expérimenter. De tester.

Oui, c’est important d’être bien seule. C’est important de savoir vivre seule. De se débrouiller seule. Et surtout de se connaître et de se découvrir comme être humain.

 

C’est juste qu’un moment donné, y’a des limites.

 

Parce que c’est ben beau de dire que tu as juste une vie à vivre, mais si tu ne la partages pas avec quelqu’un, c’est rempli de tristesse. C’est le risque de passer à côté de quelque chose de très beau.

À force d’être centré sur son bonheur, sa vie, sa carrière, on finit par oublier l’essentiel.

Oui, cul-cul comme ça.

J’ose croire que les bonnes valeurs reviennent après le chaos.

J’ose croire qu’une fois l’éparpillement passé, on finit par se recentrer.

 

Des fois, je me dis que sur mon lit de mort, ce n’est pas ma carrière qui va être là, à me soutenir.

 

 

On se cache derrière des blessures. On se cache derrière des expériences passées. On ne veut plus souffrir. Ne plus avoir mal. Ne pas répéter les mêmes erreurs. Les mêmes patterns.

 

Alors, on trippe. On ne s’engage pas. À quoi bon? Ça fait toujours mal l’amour. On ne veut pas établir une relation plus profonde que le cul. On ne voudrait surtout pas parler de nos sentiments. Il ne faudrait surtout pas dire à l’autre qu’on le veut plus que 2 fois par semaine dans un lit. On ne voudrait surtout pas faire les premiers pas. Par contre, on n’a pas du tout de misère à ouvrir nos jambes. C’est tellement moins engageant.

 

On se lève le lendemain matin. Malaise. On part incognito ou non.

Va-t-il me rappeler? Je fais quoi? Pas de nouvelles. Tristesse. Bon ben, NEXT! Il ne me méritait pas de toute façon. On passe au suivant. Repeat.

 

Et on finit par être seule.

 

Yolo, qu’on dit?

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