L’amour est un long film d’horreur

L’amour me terrifie. J’ai fait cette constatation que tout récemment. Après avoir passé 3 ans à passer d’une relation à l’autre, sans jamais savoir vraiment si j’aimais le gars ou pas, à faire ma blasée et dire si ça fonctionne tant mieux, sinon tant pis, je me retrouve à une croisée des chemins. Parce que là, j’ai rencontré un gars qui me fait perdre complètement la tête. Qui pourrait me faire beaucoup plus de mal que je pourrais lui en faire. Que si ça se finissait maintenant, ça ne serait pas tant pis. Ça ne serait pas loin de la fin du monde. Un gars à qui je pense tout le temps et avec qui j’aimerais passer toutes les secondes que dure une journée. Et maintenant, après l’avoir trouvé, être euphorique de bonheur, je me sens désemparée. Je ne sais pas quoi faire avec tout ce flot d’émotions qui parcourt tout mon corps et mon cerveau. J’ai peur de trop en faire, de ne pas en faire assez, lui faire peur, le lasser… Je ne suis plus moi-même et ça me fait CAPOTER.

J’ai mis ma switch rationnelle (celle que j’affectionnais particulièrement) à off. J’ai la trouille tout le temps. Tellement que parfois, j’ai envie de volontairement saboter cet amour naissant. Parce que le faire volontairement, ce n’est pas lui laisser la chance de me briser le cœur. Parce que je ne me sens pas à la hauteur d’être (peut-être) amoureuse. Parce que je suis une abonnée des relations un peu meh en me disant que c’est parce que j’ai peur de m’engager. Là je n’ai pas peur. En quelques petits jours, toutes mes craintes se sont envolées. Mais l’amour me terrifie. Je n’ai jamais aussi eu peur de toute ma vie. Je vis le plus délicieux film d’horreur que j’ai jamais vu.

[Source de l’image : Love weathers all storms, across all the distance. par Mukul Soman]

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *