T’avais jamais vraiment été en amour avant.
À part des p’tits crushs par-ci, par là. Des filles avec qui tu couchais. Mais tu trouvais pas vraiment d’intérêt à en apprendre plus sur elles.
À part leur anatomie, y’avait pas grand chose d’elles que tu connaissais par cœur.
T’avais jamais vraiment cherché l’amour non plus. Tu sortais avec tes chums.
Tu t’amusais à sauter quand le beat droppait. Tu t’en faisais pas pour grand chose.
Pis t’aimais ta vie de même.
Tsé, chaque personne a sa p’tite histoire.
Chaque personne a sa p’tite vie.
Jusqu’à ce que.
Toi, ton « jusqu’à ce que » est arrivé de même.
Des moments comme celui que tu as vécu, ça peut juste être planifié tellement c’est beau.
J’irai pas dans les détails, mais maudit que tu comprenais pas ce qui se passait.
Ton coeur qui jouait du drum à chaque fois qu’elle te regardait.
Une parade d’émotions qui passait dans tout ton corps quand tu l’embrassais.
Pis quand tu la faisais rire, t’étais comme un p’tit puppy qui se fait enfin adopter.
La joie totale.
T’étais tellement in love.
Le genre d’amour qui te fait parler en dessous d’un pont à regarder l’orage danser sur le fleuve.
Jusqu’à 3 heures du matin.
Quand les deux vous travaillez à 8h00 le lendemain.
J’veux pas être plate pis péter ta bulle.
Mais toi pis moi, on sait que des histoires comme ça, ça finit.
Tsé, quand c’est trop beau pour être vrai, ça devient vraiment, trop beau pour être vrai.
Asteure t’es comme une déchirure sur deux pattes.
Tu te confies à des gens que tu connais pas.
Dans des soirées où le bruit de la bass réveillerait Beethoven.
Parfait pour cacher le son des larmes que tu ne laisseras jamais couler.
Et même maintenant, tu ne sais plus vraiment pourquoi vous n’êtes pas ensemble.
Mais tu sais que tu l’aimes.
Et tu t’ennuies d’elle.
[Source de l’image: I will love the light for it shows me the way. Yet I will endure the darkness for it shows me the stars. ~Og Mandino par DinosaursAreNotDead]
