J’aurais aimé ça te dire que j’étais la « bonne ». Celle qui t’aimait autant que toi tu m’aimais. Celle qui t’aurait chuchoté des « moi aussi » au creux de l’oreille ou celle qui l’aurait crié sur tous les toits. Celle avec qui tu aurais construit des projets futurs.
Mais j’ai toujours été honnête avec toi et je t’ai dit rapidement que nos trajectoires ne seraient probablement que parallèles. Mais tu t’es quand même accroché et tu as voulu continuer. Je ne peux donc pas t’en vouloir.
Tu sais. Y’a jamais rien qui va garantir que je vais rester à tes côtés. Pas même une bague au doigt, ni même des enfants. Mais c’est pareil pour toi. Parce que, au fond, on n’appartient jamais vraiment à l’autre. Chacun peut reprendre son cœur comme il veut et quand il veut. Mais ça fait partie de la game. À nous d’y établir les règles.
Ça n’empêche pas que j’étais, je suis et serai le plus honnête possible avec toi. Que je vais mettre toute ma volonté pour que notre relation fonctionne si à quelque part je crois que tu en vaux la peine.
L’amour c’est souvent compliqué et complexe, mais parfois moins. Et c’est dans ces moments d’équilibre, de flow entre deux individus que je me dis que ça vaut souvent la peine d’essayer. De se laisser porter par l’autre. De voir ce que l’autre peut nous offrir et de se donner en échange.
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