T’as fait partie du paysage de ma vie pendant si longtemps.
Tu étais là. On s’appréciait pendant le temps que ça pouvait durer.
Et tu fuyais. Jamais en crise. Toujours parce que c’était le mieux à faire.
Et on se retrouvait quelques mois plus tard, pour reproduire la même rengaine.
J’haïssais t’aimer.
J’aimais t’haïr.
T’aimer, ça signifiait te perdre. T’haïr signifiait faire durer.
À présent, notre histoire est loin derrière. Elle n’est plus de ce monde.
La fin d’un cercle plus que vicieux.
Mais, cette histoire m’a laissé cette fameuse amertume.
Amertume qui ne disparaîtra peut être jamais. Malgré le sucré des nouvelles rencontres.
La vie continue avec un petit goût amer.
L’amertume d’un cœur brisé.
Cœur qui n’a jamais pu se contenter de ce presqu’amour.
Qui ne supporte pas l’idée de cette fin.
L’amour dure trois ans. Le presqu’amour dure trop, trop longtemps.
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