50/50 c’est toi pis moi. C’est une partie de toi et une partie de moi qui essaient de bâtir quelque chose. Quoi? Je ne le sais pas. Je pense qu’on a essayé fort. Je ne dirais pas trop, mais suffisamment. Suffisamment pour ne plus être bien l’un avec l’autre. Suffisamment pour s’être fait chier. Suffisamment pour se demander ce qu’on faisait dans cette relation. Mais on a arrêté suffisamment tôt pour être en mesure de retirer aussi le positif de toute cette histoire. Suffisamment tôt pour vouloir rester en contact. Suffisamment tôt pour être capable de dire du bien de l’autre et lui accorder ce qu’il a de bien.
Je devrais donc plutôt dire : 50/50 c’était toi pis moi.
Mais maintenant que je te vois de loin, je suis contente pour ce qui t’arrive. Je suis contente pour la fille qui va te côtoyer. Celle qui va partager ton lit et ton appart ben trop petit. C’est parfois avec un petit pincement au cœur que je pense à celle qui va te tenir la main pour marcher. Mais c’est avec un grand soulagement que j’espère que tu sois heureux.
Notre relation n’a peut-être pas fonctionné, mais j’espère que notre amitié oui.
Notre franchise à nous écorcher le cœur, comme on l’a si bien fait, servira j’espère à cette amitié. Qu’on pourra se dire les vraies choses. Qu’on sera real et qu’on fera pas les fakeass. Que cette relation aura au moins servi à mettre la table pour cette future amitié.
[Source de l’image : Y.L.G]
