Se donner le droit à l’erreur

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J’ai souvent tendance à anticiper ce qui s’en vient. En fait, ça m’arrive tout le temps.

J’veux pas me tromper. J’me donne pas le droit à l’erreur. Et je me mets un poids immense sur mon p’tit corps poids plume. Pis quand il est question de sentiments, tasse-toi! Parce que c’est pas beau à voir.

Il n’y a rien de sexy à avouer qu’on veut tout contrôler, qu’on braillerait notre vie à l’idée de lâcher prise sur le cours des choses. C’est inévitable, on finit toujours par frapper un mur.

Être complètement déconcertée par quelqu’un. Mais ne pas être prête.

À rencontrer. À aimer. À donner un p’tit bout de notre moi à un autre.

Se faire rattraper par la vie, qui met sur notre chemin des affaires qu’on ne voulait pas pentoute. Pas pour le moment.

L’ostie de timing.

Une excuse que je me suis découverte récemment pour justifier la trouille avec laquelle je gargarise la majorité des excuses que je donne pour me défiler.

Je me fais un lavage de cerveau. Du cœur. Pis de tous mes membres impliqués dans cette indigestion sentimentale.

Mes émotions, comme le linge après une brassée, ils refoulent, se compactent. Bien loin. Bien creux. Et t’as réussi à me rentrer dedans au point de te rendre jusque-là.

J’suis chanceuse, pis j’le sais même pas. Toi, au contraire, ça ne joue pas en ta faveur. Parce qu’en ce moment, c’est vraiment pas un bon timing.

 

[Source de l’image : Pixabay]

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