Appuie sur start

À toi qui as été trahie.

À toi qui ne sais plus comment aimer.

À toi qui doutes de ses propres capacités à être quelqu’un de génial.

À toi qui doutes qu’une personne puisse t’aimer plus qu’elle ne s’aime elle-même.

Laisse-moi te dire une chose, ce n’est pas parce que quelqu’un est entré dans ta vie uniquement pour y laisser des cicatrices en profitant de ta gentillesse et de ton cœur immense que tu dois obligatoirement penser que le futur ne te réserve rien de bon. Ne pense pas que tout ce qui se trouve devant toi, ce sont de mauvaises nouvelles et de la souffrance.

J’ai vécu cette souffrance qui te brûle de l’intérieur. Une douleur comme une claque dans la face qui te laisse planté là à te demander ce qu’il vient de se passer. Ce qui s’est passé, c’est que tu n’es pas tombée sur le bon. Pour être juste, je dois dire que tu n’es pas tombée sur le pire non plus. Tu t’en es sortie plus forte et avec plus d’expérience. C’est comme dans un jeu vidéo, tu as battu le boss, et on te remet une nouvelle pièce d’armure. Dans ton cas, on t’a donné un bouclier en acier super solide pour ton cœur afin d’être sûre que dans le prochain niveau tu ne subiras pas les mêmes blessures.

La vie, ce n’est malheureusement pas un jeu vidéo. On n’a pas trois vies et il y a juste un game over. Il faut apprendre de ce qu’on a surmonté au dernier tableau afin d’être plus fort pour le prochain.

Aujourd’hui, tu es dans un nouveau tableau. Il y a toi. Moi. Et peut-être nous. Si tu comprends ma métaphore de jeux vidéo, tu comprendras que le boss du niveau précédent, tu l’as battu. Il est mort. Il ne reviendra pas. Tu n’as plus besoin de t’en soucier. Ce niveau-là, il est tout nouveau. C’est toi qui écris l’histoire. C’est toi qui choisis les personnages et surtout, c’est toi qui choisis comment il se termine.

À toi qui as été trahie, tu es maintenant passée à travers cette dure partie de ta vie. Il est maintenant temps de recommencer à vivre, à faire confiance et à aimer.

À toi qui as été trahie, appuie sur start!

 

[Source de l’image: Wild Horses de Marie-Joelle Sasseville]

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