La prochaine fois, je ferai attention

Tu l’as vu, il t’a vue. Ça été un petit flirt puis finalement, un peu plus.

Tu t’es dit : « Ah ben coudonc, on aime tous les deux voyager, puis en PLUS, il aime les karaokés. » Mais étant donné tes échecs antérieurs sur les on se ressemble tellement, il doit être l’homme de ma vie qu’on me promet depuis mes dix ans, tu te gardes une petite réserve.

Fais ton indépendante, regarde-le pas trop. Même que de l’ignorer un peu, ça ne te ferait pas de tort. Puis ce soir-là, tu repars chez toi et tu essaies de te changer les idées. Mais tu n’y arrives pas; tu penses juste à ses beaux yeux et à son air nonchalant. Il avait aussi mentionné qu’il allait souvent voir sa grand-mère malade et… Ah, tabarouette! Ça suffit. Ça vient juste de se passer, du calme. Puis, tu vas voir sur Facebook : pas de demande d’amis. Tu regardes ton cellulaire, avec son numéro qui te regarde avec des beaux : « Allez, texte-lui donc un message. Il a peut-être perdu ton numéro, ou il ne l’a peut-être pas bien noté. »

NON. OK, pour vrai là, petite tête, peux-tu juste, STOP. Mais non.

Puis là, alors que tu te raisonnes bien comme il faut, tu reçois un message de lui, qui te demande comment ça va. Ton cœur capote. Ta tête stresse. Réponds-lui de façon vraiment nonchalante, comme si tu l’avais oublié depuis ces dernières minutes :
« Hey! Oui ça va. Toi? »

Puis là, tu effaces trois quatre fois ton message parce que tu te dis que c’est pas assez intéressé/désintéressé/indifférent… Oh well!
Vous échangez un peu par textos, et finalement, les textos se transforment en une prochaine rencontre. Entretemps, il t’a même ajoutée sur Facebook et tu as remarqué qu’il est allé liker des anciennes photos de toi, le coquin! Mais bon, toi tu likes pas de photos, quand même. Ça aurait l’air de quoi!?

Alors vous avez une date, puis une deuxième, puis finalement, il t’embrasse, et finalement, tu t’attaches sans même y avoir vraiment réfléchi. Puis un beau jour, pour une raison x, y ou z, ça se termine. Tu as eu beau mettre ton casque de sécurité, c’était pas assez. Même une armure de Jedi de cinq pouces d’épaisseur n’aurait pas pu te protéger. Rien ne peut protéger notre cœur qui s’emballe. Au contraire, on ne peut que le déballer, l’exposer et l’affirmer haut et fort.

Alors tu te dis que la prochaine fois, tu feras plus attention, même si en réalité, tu ne sais pas vraiment comment tu vas y arriver…

 

[Source de l’image: Pixabay]

1 Comment

  • Fleurlys dit :

    Digne d’un film de filles… genre laisse tomber, il ne te mérite pas
    Les filles ont tendance à s’emballer oui, mais j’imagine que certains mecs aussi.

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