Prends ma main

Donne-toi la chance. Tente de croire en nous, comme moi j’y crois. Essayons, c’est tout! Ensuite, la vie va se charger de nous dire si ça fonctionne ou non. Je sais que le timing n’est pas le bon, que tu n’es pas prêt à faire le saut. Mais je te promets que ça va être beau. Ça va être amusant et doux en même temps. Je le sais que t’as peur, t’as raison aussi, c’est la chose la plus effrayante au monde. Mais prends ma main, je vais t’aider.

Viens, on va essayer de toujours se redonner le frisson du début. Je vais t’aider à sortir du noir. Je vais t’aider à retrouver le plaisir dans aimer. Je le sais qu’on ne s’est vus que quelques fois, mais ces quelques fois m’ont donné envie de te connaître encore plus. Ces quelques fois m’ont donné envie d’y croire alors que je n’y croyais plus.

Prends ma main, j’aimerais te faire connaître ma façon de vivre, que tu la vives un peu avec moi. Tu vas voir à quel point la vie est bonne quand on ne pense pas trop à demain. Je vais te montrer qu’aimer, ça peut signifier liberté aussi. Qu’on n’a pas besoin de se chicaner pour se prouver qu’on s’aime. Qu’on n’a pas besoin de se sentir enchaînés pour apprécier nos moments de liberté.

Depuis nos premiers instants, tu cherches la faille. Et s’il n’y en avait pas, de faille? Et si nous deux ensemble, c’était ça : simple et bon? Je ne veux pas te brusquer, on va le faire tranquillement, à ton rythme s’il le faut, je ne suis pas pressée. Tomber en amour, on va le faire doucement sans rien presser. On va s’apprivoiser comme dans l’histoire du Petit Prince.

C’est possible que tu doutes, que tu ne sois plus certain de ce que tu veux. T’as eu mal et tu ne veux plus revivre ça. Je ne peux pas te promettre que ça ne fera jamais mal, j’peux juste te promettre que je vais toujours tout faire pour t’apaiser.

Je l’ai vu, dans tes caresses, dans ton regard, que toi aussi tu t’es dit que ça pourrait être bon, tu l’as imaginé aussi, je le sais.  Ce bien-être que tu ressens quand t’es près de moi, cette facilité, fais-lui confiance.

Je l’sais que t’as peur, que t’es pas prêt, et c’est OK. Je l’sais qu’il y a une tempête dans ta tête. Une tempête qui prend beaucoup de place, trop. J’ai envie d’être la lumière qui revient dans ta vie, d’être celle qui t’aidera à réparer les dégâts que la tempête aura laissés. Ça peut prendre du temps, je l’sais ça aussi, mais j’aimerais vraiment que tu fermes les yeux et que tu plonges avec moi.

Fais-moi confiance, prends ma main, on va le faire ensemble.

P.-S. – Tu sais quoi? J’ai peur moi aussi. J’ai peur d’être vulnérable. J’ai peur d’y croire et de ne pas avoir raison d’y avoir cru. Mais j’ai encore plus peur de ne pas essayer et de le regretter.

 

[Source de l’image : Marie-Andrée Lemire Photographe]

1 Comment

  • Fleurlys dit :

    Superbe texte. Il suffirait de deux êtres humains pour s’avouer qu’ils s’aiment, malgré leur vulnérabilité. Sans jouer à cache-cache. Avoir du vrai, simplement !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *